L'artiste

L'artiste, par lui même :

"J'ai eu une vie mouvementée je me suis toujours déplacé mais je n'ai jamais cessé de peindre et de sculpter. J'ai toujours exposé mes œuvres sur mon lieu de travail. J'ai commencé, alors que j'étais enfant, à faire un poisson en bas-relief pour une voisine qui avait été poissonnière à Marseille dans sa jeunesse. Ce drôle de départ m'as beaucoup motivé . À cette époque, j'habitais au Pas-de-la-Case en Principauté d'Andorre. C'était l'époque du style psychédélique, où la créativité était en Poptechnicolor.

Dans le restaurant de mon père, il y avait un serveur qui faisait de très jolis dessins multicolores, inspirés du psychédélique californien. J'avais 10 ans et je lui ai emboîté le pas pour ne jamais m'arrêter. Depuis, je n'ai jamais cessé de m'intéresser à la création. Je dois beaucoup de mes influences à la bande dessinée, surtout Métal Hurlant.Et en particulier HR Giger.

Dans les années 90, avec ma compagne de l'époque et un ami, nous avons réalisé une série de Porsche dont il me reste quelques exemplaires. C'était l'époque de l'hyperréalisme et nous avons bien vendu à la fin de 1993. J'ai passé les années 90 à étudier les matériaux de moulage et de modelage, tout en continuant à peindre. Puis, en mai 2000, je suis devenu tatoueur. 

Cette expérience enrichissante m'a permis d'exposer mes œuvres sur mon lieu de travail. J'ai eu deux boutiques à Carcassonne où mon travail était exposé. Cependant, lorsqu'on vient se faire tatouer, on ne vient pas acheter de tableau... Aujourd'hui, je décide de mettre à la portée du plus grand nombre le résultat d'un travail commencé en 1973. Ce ne sera pas tout mon travail que je vais partager avec le public, mais les créations des 10 dernières années où je me suis orienté davantage sur l'étude du support et du matériau que sur l'aspect illustration et figurative je ne renie rien de ces deux éléments et j'y reviendrai sûrement. mais pour l'heure la confrontation au poids de la matière et à ses réactions m'intéresse au plus haut point."